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accueil pédagogie histoire actualités editions vidéos inscriptions candidatures contact l’école de la neuville accueille depuis quarante quatre ans une quarantaine d’enfants. la neuville vous propose à travers ces pages de découvrir son histoire, son projet et son actualité. >> en savoir + actualités la comédie musicale fera l'objet de 4 représentations au mois de juin. >> en savoir + actualités les dernières nouvelles de l'école de la neuville. anniversaire de la neuville, comédie musicale, semaine des anciens, voyage... editions depuis trente ans, l'école de la neuville a fait l'objet de nombreuses publications. découvrez ses productions (livres, parutions, dvds...). >> en savoir + journal de l'école le journal est une réalisation des enfants dans le cadre d’un atelier encadré par les adultes. >> en savoir + inscriptions enfants l'inscription d'un enfant à la neuville fait l'objet d'une attention toute particulière. la famille et l'enfant y sont associés, de façon très étroite, de sorte que la directrice, qui représente l'école, puisse aider l'enfant à prendre sa décision en toute connaissance de cause. lire la brochure >> en savoir + portes ouvertes la prochaine journée portes ouvertes aura lieu le mercredi... portes ouvertes la prochaine journée portes ouvertes aura lieu le mercredi 14 mars 2018. la journée portes ouvertes est destinées aux professionnels et particuliers désireux de mieux connaître le fonctionnement pédagogique de la neuville. invitation et informations pratiques attention !! si vous êtes parent ou responsable d’un enfant, désireux d’envisager une inscription à la neuville, les journées portes ouvertes ne vous sont pas destinées ! vous pouvez donc à tout moment envoyer un courrier à la même adresse pour demander des informations sur les modalités d’inscription. close voyages cette année, les enfants et les adultes de l’ecole... voyages cette année, les enfants et les adultes de l’ iront à rome et naples du 4 avril au 12 avril 2018. l’an passé, ils étaient allés en angleterre, à londres et à liverpool. en voyage, les enfants réalise au jour le jour un carnet de voyage autour des visites et découvertes faites. carnets de voyage 2016/2017 normandie : le havre et caen angleterre : londres et liverpool a l’école de la culture la première chose que les enfants demandent à la rentrée, à peine arrivés, c’est : « où est ce qu’on part en voyage cette année ? ». c’est dire si ce voyage est important pour eux. mais avant de partir, on va les familiariser avec l’histoire de ce pays, sa langue, ses coutumes, sa cuisine, ses personnages célèbres, en un mot, avec tout ce que l’on peut imaginer pour intéresser au projet. on va donc leur proposer, en dehors des heures de classe, mais parfois aussi pendant, un accompagnement culturel en vue de ce voyage auquel vont participer, bien sûr, tous les enfants et tous les adultes. comme ce séjour se déroule au printemps, ce qui nous laisse pas mal de temps pour approfondir les choses. et à notre retour, on va se servir de tout ce que l’on aura découvert pour construire un spectacle qui sera joué à la fin de l’année, par tous les enfants, dans le théâtre de l’école. mais peut être certains se demanderont pour quelles raisons dépenser tant d’énergie pour un domaine, la culture, dont l’utilité pourrait sembler secondaire dans une école ? nous répondons que notre expérience pédagogique nous a enseigné le contraire. nous avons compris, en effet, au fil des années, que la culture est le chemin qui mène le plus sûrement aux apprentissages scolaires parce qu’elle donne du sens à tout ce qui est entrepris. ce prétendu détour n’est qu’apparent. le recours à la culture permet bel et bien de placer l scolarité au centre de l’école et dans un environnement qui permet aux enfants, à tous les enfants, même ceux qui ont du mal avec leur scolarité de s’y intéresser comme l’a souvent souligné notre marraine, françoise dolto. Évidemment, nous avons tous recours à des notions que nous n’avons pas expérimentées. nous devons alors nous en remettre à l’expérience des autres… mais alors, justement, il faut le dire. surtout dans les situations d’apprentissage telles que l’école, la vie familiale, en créent quotidiennement. si l’on entreprend de dessiner la carte du monde, il convient d’abord de parler des hommes qui ont découvert ces pays, de parler des voyages qu’ont entrepris ces explorateurs. les enfants sauront ainsi ce qui a été à l’origine de ce qu’on leur enseigne, ils comprendront ce que ça veut dire de faire une carte. cela ne sert à rien de dessiner et de colorier les reliefs, d’apprendre les noms et les superficies si le maître ou les parents n’ont pas décrit en quoi cela consiste de remonter à la source d’un fleuve, d’escalader une montagne, s’ils n’ont pas dit la nécessité de ces entreprises humaines, traduit les noms de ces villes, situé ces régions parfois éloignées, inconnues, parlé des hommes qui y vivent et de l’histoire de ces peuples. nous ne savons rien, dans quelque domaine que ce soit, que par le témoignage de ceux qui ont exploré et donné sens à ce qu’ils ont vécu. toute connaissance n’a de sens qu’à travers les humains qui ont laissé témoignage… comme le constate emmanuel audusse de l’équipe pédagogique de la neuville à propos de notre récent voyage en grèce : « la grèce revêt dans ce contexte un parfum singulier. car ce voyage est à nouveau un retour aux sources. ce qui, dans une école où l’on sait l’importance du chemin parcouru, est essentiel. les institutions neuvilloises ont une histoire, une fondation, qu’on interroge souvent et qui leur donnent une raison d’être. comment, dès lors, ne pas voir l’intérêt, la nécessité même, pour chacun d’entre nous, adultes et enfants, de renouer avec les racines de la démocratie, du théâtre, des mathématiques, du sport, de la musique, de la littérature, du questionnement sur soi et sur le monde ? la neuville s’est aussi construit, au fil des ans, une mythologie propre, ancrée sur l’oralité. comment ne pas se réjouir, alors, d’écouter, de raconter ces mythes qui hantent nos imaginaires : la guerre de troie, l’épopée d’ulysse, la malédiction des atrides, la tragédie d’Œdipe ? enfin, puisque la neuville est une école où l’on veut réfléchir sur la manière de faire l’école, notre athènes sera peut-être avant tout le berceau de la pédagogie dans sa démarche socratique, admirablement exposée par platon dans le ménon à propos de la duplication du carré : dépasser ses préjugés, s’ouvrir au questionnement, entrer dans un processus de recherche et découvrir la vérité par soi-même.» les voyages forment la jeunesse… par fabienne d’ortoli et michel amram* archives carnet de voyage 2015/2016 portugal : porto et lisbonne bordeaux 2014/2015 prague et vienne alsace : strasbourg et vosges 2013/2014 béziers-narbonne-perpignan barcelone 2012/2013 berlin lyon close comédie musicale la comédie musicale de cette année se tiendra aux... comédie musicale la comédie musicale de cette année se tiendra aux 4 dates suivantes : mercredi 13 juin 2018 vendredi 15 juin 2018 mercredi 20 juin 2018 samedi 23 juin 2018 voici l’invitation au spectacle : cliquer ici les spectacles en fin d’année, la comédie musicale est l’aboutissement du projet culturel de l’année. l’autre grand projet, chaque année, c’est la comédie musicale. là aussi, c’est l’occasion de fédérer le programme culturel de l’année, les cours, les ateliers. en juin, chacun se retrouve sur les planches, après un an de travail. si le théâtre existe depuis les tout débuts de l’école (d’abord sous une forme très simple) il a pris une nouvelle dimension en 2000. les enfants disposent maintenant d’une vraie scène, d’éclairages de qualité, et d’une sonorisation digne des plus grandes salles de spectacle. voilà bien des motivations pour travailler tout au long de l’année : écriture et apprentissage des lignes, choix des costumes, répétition des chants et des danses, travail de mise en scène. ainsi le spectacle est le résultat d’un grand travail collectif, qui répond à un objectif : faire un vrai spectacle joué, dansé, chanté, en donnant le meilleur de soi-même. toute la préparation permet aussi d’aborder des thèmes culturels : les films dont le spectacle s’inspire, ou la mythologie le cas échant, les artistes dont nous reprenons les danses ou les chansons, l’histoire du pays où se déroule la comédie musicale. chaque année, le spectacle est ainsi la source d’un programme culturel très riche. liste des précédentes comédies musicales : 2015 comme dans un rêve : voyage à travers le xxe siècle 2014 ah quels drôles de gens les neuvillois ! 2013 sur mon cahier d’écolier 2012 le ciel ne peut attendre 2011 les girls 2010 six d’un coup ! 2009 shakespeare et cie 2008 la maison de carl larson 2007 petits soucis au paradis 2006 je chante et elle chante et ils chantent 2005 entrée des artistes 2004 viennoiseries à la sauce freudienne 2003 a la neuville 2002 blue city 2001 la nouvelle odyssée 2000 Ça ne va pas se passer comme ça 1999 une p’tite passerelle pour le paradis 1998 un monde de guedins 1997 allons à st louis 1996 oh, jeudi c’est bien 1995 une semaine & demy à la neuville 1994 allons nous ressourcer encore 1993 une école est née 1992 les chercheuses et les chercheurs d’or 1991 tous enseignent 1990 prends-en cinq 1989 allons nous ressourcer close journal le journal est une réalisation des enfants dans le... journal le journal est une réalisation des enfants dans le cadre d’un atelier encadré par les adultes. il reprend et illustre les phrases d’agenda écrites quotidiennement en classe. par ailleurs, l’équipe de rédaction réalise des articles, entretiens, reportages sur les différents événements qui ponctuent l’actualité de l’école. le journal qui a actuellement pour nom « le petit neuvillois » paraît chaque saison, ce qui correspond aux cinq périodes de classe annuelles. pour vous abonner, remplissez ce bulletin d’abonnement . archives du journal année 2017-2018 saison 1 saison 2 saison 3 saison 4 année 2016-2017 saison 1 saison 2 saison 3 saison 4 et 5 année 2015-2016 saison 1 saison 2 saison 3 saison 4 saison 5 archives : au jour le jour nous avons repris de la tradition théâtrale, l’habitude d’évoquer l’année scolaire comme d’autres, par exemple, parlent de leur saison d’opéra. c’est une façon de reconnaître à l’école le droit d’évaluer son travail en termes de productions, d’objectifs intermédiaires qui viennent concrétiser au fil des mois l’effort commun. c’est une manière de suggérer que chacun est inscrit là aussi pour faire l’école, en plus du reste qui va de soi , et que cet acte fait pour nous partie intégrante du programme scolaire. un certain nombre de pratiques en découlent comme celle d’écrire un journal réunissant de brèves informations formant un récit à plusieurs voix, au jour le jour , en écho à la vie de l’école. dans chaque classe, le matin, tous les enfants peuvent ainsi exprimer une opinion à propos de la veille. ces phrases sont notées dans des « agendas » personnels puis mises en page par le comité de rédaction enfant sous la supervision de l’adulte responsable de la publication. pour le lecteur, qu’il soit du dedans ou du dehors, ce journal constitue un raccourci pour saisir ce qui se joue à l’école qui est à la fois réjouissant et instructif pour qui sait, également, lire entre les lignes. associé aux « râlages » inscrits dans le carnet de réunion, le journal aide, chaque enfant, à trouver un équilibre dans l’expression de sa citoyenneté à l’école. ecrire ce qui caractérise l’école dite « nouvelle », écrivait françoise dolto, c’est que « tout peut advenir, et c’est ce « tout » qui angoisse les maîtres et les parents (et a priori , les enfants) qui sont tranquilles avec les méthodes de l’école traditionnelle, faite d’individus chacun silencieux et isolé, figé, seul en face d’un maître perfuseur de paroles non contestables ». voilà bien ce qui « advient » en cette école de la neuville : les enfants n’y ont pas seulement la parole, ils la prennent et notamment par écrit ! ils écrivent ! mais qu’est-ce donc qu’écrire ? qu’est-ce que l’écriture ? c’est en recherchant quelques éléments de réponse à ces interrogations que l’on pourra envisager de comprendre les ressorts de cette mystérieuse alchimie selon laquelle, en écrivant, décrivant , leurs réactions, leurs humeurs et leurs activités, les enfants de l’école de la neuville participent au fonctionnement de leur ecole, à sa bonne marche. le plaisir ! l’écriture, la vraie, est d’abord affirmation de soi, transcription, d’abord balbutiante et maladroite, mais vraie, de ce que chacun, dans la singularité de son être et de son histoire, de son rapport aux autres et au monde, a vu, retenu et aimé. l’écriture, c’est la mise en mots, la mise en forme -syntaxe qui se construira dans la pratique et non par la copie ou le par cœur- de la pensée le plus souvent impensée comme telle; c’est l’occasion pour un enfant de se découvrir -dans les deux sens du terme- de manifester une sensibilité qu’il ignore, c’est la possibilité pour lui, en se relisant, de se re-connaître, comme dans un miroir. ecrire, c’est inscrire : la chose fut entendue depuis la plus haute antiquité et l’on sait quelle somme de labeur il fallut pour déchiffrer ce que les peuples de mésopotamie, d’egypte et de tant d’autres contrées avaient inscrit dans la pierre, récits et chroniques de leurs exploits et de leur vie quotidienne. inscrire, s’inscrire soi même et son vécu, dans le temps. ecrire est une manière de participer de l’histoire, d’en déposer des traces. accompagnement et description de ce que l’on a fait, de ce que l’on fait « au jour le jour », de ce que l’on va faire, fera, l’écriture participe d’une certaine mise à distance de l’acte, de ce « faire » qui s’accomplit dans l’ordre de l’instant et souvent s’efface avec lui. entre l’acte, l’action, l’activité, l’atelier, qu’il soit de foot ou de cinéma, et la description que l’on en donne, l’inscription que l’on en fait, un temps s’écoule, un temps qui n’est pas seulement de lenteur ou de langueur mais bien plutôt de maturation, de considération. en écrivant, « au jour le jour », leur vie à l’ecole, les enfants font que celle-ci devient la vie de l’ecole. ce faisant ils viennent prendre leur place, s’inscrire dans la déjà longue liste des auteurs de l’école de la neuville. sans eux, sans leurs phrases qui jaillissent à chaque occasion, nous ne sentirions ni le fumet du banquet de l’anniversaire, ni l’excitation des journées qui précèdent le départ pour berlin, ni la nostalgie du retour et encore moins cette joie de se retrouver chez soi, à l’ecole, après un long voyage. et surtout, nous ne saurions qu’abstraitement, nous ne saisirions que sous l’angle théorique cette réalité concrète toute simple : « l’école de la neuville c’est une école pas comme les autres ». on ne saurait mieux écrire ! michel plon extraits de la préface de « tous enseignent », ouvrage non publié à ce jour, 2001. téléchargez le texte complet (pdf) close journée des anciens a l’occasion de l’anniversaire de l’école, les anciens seront... journée des anciens a l’occasion de l’anniversaire de l’école, les anciens seront accueillis samedi 11 novembre 2017. prendre le train de 8h45 à gare de l’est, ou rendez-vous directement à l’école à 10h. deux fois par an, le 11 novembre et le 8 mai, l’école accueille ses anciens élèves. c’est-à-dire ceux qui ont envie de venir, ce jour-là. il n’y a pas d’invitation. ce n’est pas nécessaire. tous les neuvillois le savent : les portes sont ouvertes. chacune de ces deux journées a sa spécificité. en novembre, c’est l’anniversaire de l’école. on parle, on échange. les anciens témoignent de ce qu’ils ont vécu ou vivent. fréquemment aussi, on regarde des photos de l’école dans les couloirs, des films dans la salle de cinéma, on évoque les souvenirs. en mai, la journée est orientée vers des activités à faire ensemble. ateliers, sports, visites des locaux et aménagements, commentaires sur l’année. cette journée précède les deux rendez-vous de la fin de l’année qui concerne les anciens. tout d’abord : les représentation de la comédie musicale annuelle. celle où les anciens sont présents, la dernière, est de loin celle que les enfants attendent et redoutent le plus. car c’est ainsi qu’ils sauront, par les commentaires de leurs aînés, s’ils se sont montrés dignes de la tradition. malgré la solennité de l’événement, ils n’ont pas beaucoup à craindre de ce public, plutôt indulgent et enclin à trouver – maintenant qu’il occupe les places de spectateurs- que ça continue, ce qui est, somme toute, rassurant. tout est joué et le rideau est tombé sur la comédie musicale. il reste, cependant, à finir l’année et donner les ultimes fondements à celle qui va venir en accompagnant ceux qui partent, avec la solennité qui sied à cet événement, même si la priorité est de fêter la saison qui s’achève. ce bis, cet encore , expression que les anglo-saxons ont emprunté à notre langue, pour manifester après la fin du spectacle qu’on a envie de se retrouver encore un moment dans la magie qui s’est évanouie, c’est la semaine des anciens, le second événement. qui mieux que ces anciens élèves peuvent assurer la transition entre la neuville de cette année et celle de toujours, en revenant partager nos activités et nous aider à faire le deuil de ce groupe qui, déjà en cet instant, sent qu’il n’est plus, faute d’objectif ? qui mieux que ces anciens peuvent dire à ceux qui partent ce qui les attend, les aider franchir le pas en les rassurant ? ne l’ont-ils pas déjà fait, eux ? et pourtant, ils sont quand même là, aujourd’hui. c’est donc que l’on survit de quitter la neuville et même qu’on s’en trouve bien car on emporte avec soi l’essentiel; et le comble, c’est même qu’ils reviennent pour s’y ressourcer, preuve que rien ne s’est oublié, ni perdu de tout ce que l’on a vécu ensemble. qui mieux que ces anciens peuvent apporter aux adultes, le témoignage de ce qu’ils ont pensé avec le recul de leurs années neuvilloises, -ce qu’il y avait de mieux et ce qui était moins bien, ce que l’on pourrait, peut-être améliorer; et leur signifier, par leur présence, que cette école vaut la peine que l’on continue à se fatiguer ? « quand j’étais élève, j’aimais bien la semaine des anciens. parce qu’on voulait leur montrer qu’on avait progressé, qu’on avait appris encore plein de choses… et puis on était content de les revoir, c’était une occasion de passer vraiment du temps avec eux. les anciens, pour moi, c’était aussi le monde du dehors, ça me faisait peur parce que je ne voulais pas changer, qu’une autre vie change ma façon de penser… mais bon, en fait quand on est neuvillois on garde « ça » pour la vie. le temps est passé et me voici devenue une ancienne à mon tour. revenir ici, cette semaine, ça me permet de penser au passé. ou de le repenser. je viens voir si la neuville garde la forme. peut-être qu’à une période je revenais dans l’espoir de revivre des souvenirs, mais ça c’est impossible. les souvenirs sont ancrés dans ma tête, ils ne sortent qu’à l’occasion. venir à la semaine des anciens c’est surtout une façon de se ressourcer, de se remettre en question, de s’interroger sur le sens de la neuville, connaissant une certaine réalité extérieure. pour moi c’est très important de douter de tout pour saisir ou redécouvrir le sens des choses.» hanane close les 40 ans de la neuville la neuville, toujours en projet… le 11 novembre 2013,... les 40 ans de la neuville la neuville, toujours en projet… le 11 novembre 2013, la fondation de l’ a fêté son 40e anniversaire lors d’une manifestation publique, avec l’idée de mettre en perspective l’ensemble de ce qui a été entrepris dans cette « drôle d’école » depuis 1973. ce fût d’une part l’occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à lui permettre de durer aussi longtemps et, d’autre part de rappeler à tous qu’une autre façon de faire l’école, plus respectueuse du désir des enfants et des adultes qui la vivent au quotidien, reste possible. cet événement a encore des prolongements avec une projection du film « a la neuville » à liège, début 2015 dans le cadre du projet maison européenne de l’education pour lequel nous avons reçu l’autorisation des pouvoirs publics doublée de la possibilité de disposer d’un canal de télévision : m2e tv). on attend aussi en 2015 la sortie en dvd du film mentionné ci-dessus (ed. fremeaux) et d’un livre souvenir 40ans – 101 photos). a suivre une autre façon de faire l’école est possible ! l’école de la neuville, c’était d’abord un projet de jeunes, notre réponse aux événements de mai 68 et au manque d’ouverture des pouvoirs publics. ce projet prit la forme “ d’un lieu où il y aurait de l’école“, comme le dit plus tard michel plon. et, particularité rare à l’époque, les débutants que nous étions voulaient prendre en compte les innovations existantes – celles qui avaient fait leur preuve mais restaient « nouvelles » comme les techniques freinet (elles avaient cinquante ans), la pédagogie institutionnelle de fernand oury (elle en avait une quinzaine), les travaux de françoise dolto (ils remontaient à deux ou trois décennies mais faisaient alors partie de l’actualité).nous nous en sommes expliqués à f. oury et f. dolto. ils nous encouragèrent aussitôt à persévérer, alors que presque toutes les autres personnes consultées, compétentes ou pas, avaient dit que ce projet n’était rien moins qu’une utopie. avec leur soutien, il s’avéra assez vite que ça n’en était pas une, puisque le projet prit vie à la neuville-du-bosc en novembre 1973. sur ce socle furent posées les bases de l’entreprise neuvilloise. mais ce qui fit de cette école un milieu ouvert à la pédagogie vivante, c’est que, d’abord, nous nous préoccupions de trouver ce qui marcherait bien au quotidien, avec ces enfants-là, les premiers qu’on nous ait confiés, sans faire d’entorse à nos principes de départ. pour faire l’école , nous avons pris des idées partout : dans la vie de tous les jours, dans les livres, dans d’autres école. nous nous sommes spontanément servis de notre intérêt commun pour les choses du cinéma, afin d’amener dans cet espace une ambiance qui ressemblerait à celle des films que nous aimions. nous avons emprunté beaucoup aux différentes corporations, aux sports, aux sciences humaines, en effet si le métier de faire l’école en était un, alors, il devait être comme une mosaïque des compétences nécessaires à l’infinité de métiers réclamée par une école vivante. notre cheminement buissonnier en normandie détourna heureusement le projet des questions par trop réalistes. cet effectif et cette localisation marginale nous permirent, en outre de comprendre que si faire l’école était une chose sérieuse, cela ne devait pas gommer pour autant la dimension du « jeu ». ni empêcher que « du jeu » se glisse dans le projet au moment de sa mise en place, pour qu’il ne devienne pas dogmatique. il fallut encore admettre jour après jour que les dysfonctionnements n’étaient pas des ratés du projet, mais d’innombrables occasions d’expliquer à nos élèves les raisons d’être des règles, de montrer que la loi était là au service de tous, et qu’elle n’avait pas été créée pour contraindre mais d’abord pour protéger. nous avons passé ainsi une bonne dizaine d’années, un peu isolés dans le laboratoire neuvillois, avant de revenir dans la région parisienne, pour nous ouvrir à une nouvelle génération. nouvelle génération qui avait eu connaissance de « ce qui se passait-là et nous dépassait », et vint se joindre à nous avec ses préoccupations propres, et pas forcément pour y travailler quotidiennement. il devenait tentant d’admettre que cette école pouvait aussi appartenir à ceux qui voulaient vraiment en être. le flot d’idées continua donc de s’amplifier mais le projet, lui, commença à s’affiner. dans cette école qui commençait à se découvrir un savoir-faire, la scolarité se déroulait, tous les matins, dans des classes à niveaux multiples où, “le désir retrouvé“, chaque enfant pouvait travailler “à son niveau et à son rythme, suivant ses capacités actuelles “, tout en tenant compte des nécessités et des apports du collectif. cet apprentissage se poursuivait sous les formes les plus diverses, tout au long des journées et des semaines, porté par d’innombrables éléments culturels (repas, ateliers, journaux, sports, voyages, films, spectacles) repris suivant les règles, avec du vrai matériel -malgré notre précarité financière- pour montrer aux enfants que, sans l’ombre d’un doute, nous ne prenions pas leur investissement à la légère. a la neuville on ne fait semblant de rien. c’est aux adultes que revient la tâche de s’occuper de l’école. la part de travail matériel qui revient aux enfants est réelle et les responsabilités qui leurs sont confiées aussi : sans leur participation le projet commun ne pourrait être mené à bien. ils le savent. ils savent aussi que c’est en participant qu’ils ont le plus de chance que l’école ressemble à ce qu’ils souhaitent. par l’effet de tous ces processus institutionnels croisés, l’école devint un lieu de solidarité et d’échanges, permettant aux enfants de s’approprier un langage et un style de vie, qu’ils pouvaient revendiquer et transmettre à leurs pairs, même, et surtout, si leur environnement ne les y avait pas préparés. aucune pratique n’étant en soit essentielle, exceptées les réunions, espaces où chacun pouvait prendre la parole et être entendu, dès lors que “la pédagogie est la préoccupation de tous, et l’école affaire de gestion en commun“. en somme, faire l’école de la neuville, c’est se donner les moyens de mettre en œuvre un jeu de propositions autour de ce qui reste un projet, et plus encore peut-être, après quarante année de pratiques : les adultes qui y travaillent le redéfinissent en permanence; les enfants y sont plus qu’associés. ils constituent, ensemble, l’équipe pédagogique qui doit mener ce projet à bien dans un lieu où tous enseignent aux autres ce qu’ils savent (ou “ intuitionnent“ , comme disait françoise dolto, en ce qui concerne les enfants). cette originalité fait que “ le groupe s’autorise“ , suivant le mot de fernand oury, à trouver les solutions pédagogiques les plus efficaces, les plus personnelles parfois, parce que les imaginations sont libérées. les limites de ce que l’on peut entreprendre dans une école s’en trouvent profondément bouleversées. l’équilibre individuel qui pour tous accompagne une telle réussite collective, fait que de toute cette entreprise, nous devons rendre compte à la société. dés lors elle ne pourra ignorer qu’une autre façon de faire l’école est possible… fabienne d’ortoli & michel amram fondateurs de l’école téléchargez le programme en (pdf) close fondée en 1973 par fabienne d’ortoli, michel amram et pascal lemaitre téléchargez la brochure candidatures adultes l'école de la neuville recherche un(e) enseignant(e)/éducateur(trice). voir l'offre les candidats pourront aussi adresser un courrier pour participer à l'une des journées portes-ouvertes organisées chaque trimestre. >> en savoir + nom email tél. commentaires 1 rue du chateau 77650 chalmaison france 01.64.08.87.17 editions depuis trente ans, l'école de la neuville a fait l'objet de nombreuses publications. l'école de la neuville vous présente ses productions (livres, parutions, dvds...) fernand oury, un… dvd détails voir fernand oury, un homme est passé fernand oury, un… fernand oury, un homme est passé l’année de vienne dvd détails voir l'année de vienne l’année de vienne l’année de vienne françoise dolto et la… dvd détails voir voir le site françoise dolto et la neuville françoise dolto et la… fabienne d’ortoli, michel amram il était une fois trois jeunes gens et une psychanalyste atypique dans l’après mai-68… centenaire françoise dolto ! l’école avec françoise dolto livres détails voir voir le site l'école avec françoise dolto l’école avec françoise dolto d’ortoli f. , amram m. du rôle du désir dans l’éducation hatier poche la réédition en poche du livre sur l’école, vendue à 30.000 exemplaires. l’école avec françoise dolto livres détails voir voir le site l'école avec françoise dolto l’école avec françoise dolto d’ortoli f. , amram m. du rôle du désir dans l’éducation hatier, 1990 le premier livre sur l’école, très largement illustré, vendu à 60.000 exemplaires, encore trouvable aujourd’hui. françoise dolto, une … dvd détails voir voir le site françoise dolto, une femme, psychanalyste et citoyenne françoise dolto, une … françoise dolto, une femme, psychanalyste et citoyenne découvrez françoise dolto, son enfance, sa vie de femme, son travail de thérapeute et son engagement citoyen en faveur des enfants… (coffret dvd) parole, l’héritage dolto dvd détails voir voir le site parole, l’héritage dolto parole, l’héritage dolto vincent blanchet un documentaire de 97 min. diffusion mk2. la chronique d’une année neuvilloise. déjà disponible en coffret 2 dvd, incluant 160 min de bonus. infos sur le site officiel de parole, l’héritage dolto © 2013 - admin